La cour du local scout de Brunoy accueille notre peuplade en ce soir du samedi 20 juin 2015.
Avec le mien, nous comptons 8 foulards dans cette jeune communauté en formation.
Les 5 chefs qui nous accompagnent nous montrent la voie à suivre sur un chemin qu’on connait déjà bien : Le jeu !
Comme à chaque partie on commence par faire les équipes et alors que
je pensais que nous allions nous lancer dans un match de foot, on nous explique qu’il y aura deux jeux différents.

Je commence avec Michel et Mickael. Les deux chefs nous présentent un nouveau jeu. Ça devient moins évident quand Daniel se voit bander les yeux et qu’il doit conduire notre file indienne à travers le camp.
Je compte alors sur Bastien derrière moi, qui lui-même compte sur Dylan qui transmet les tapes que Michel lui donne sur son épaule droite ou gauche.
Alors que Bastien me tape sur l’épaule gauche, je remarque la troupe de Laura et Johnny.
Katiliana, Jessica, David et Raphaël dansent avec eux en chantant : ‘Qui met la main à la charrue et regarde en avant, est bien digne de moi…’.
La chorégraphie ne semble pas trop difficile. Avant que je puisse enregistrer les prochains pas Bastien m’interpelle : « on doit virer à gauche Pierre! ».
C’est vrai. Je dois me concentrer si je veux contribuer à guider tous mes amis jusqu’à la ligne d’arriver.
Johnny commence à préparer les ombres chinoises pendant que nous nous réapprovisionnons avec le casse-croute que nous avions préparé.
Les deux flambeaux qui entouraient le drapeau scout apportaient une certaine intensité à ce cérémonial de promesse.
Des sourires et un peu de fierté se dessinent sur le visage de nos parents qui partagent ce moment avec nous.
Avec les paroles de la promesse, nous nous engageons à respecter les principes du scoutisme que nous avons commencé à aborder dans nos jeux.
Le poids des responsabilités se fait ressentir à la lecture des paroles,
jusqu’à ce qu’en retournant dans les rangs je croise mes camarades qui en me renvoyant mon signe scoute me rappellent que je ne serai pas seul sur ce chemin.
Johnny
Louveteau